Côté MACRO
BCE : Réduction des taux de 25 points de base
Pour la première fois depuis 2011, la Banque centrale européenne (BCE) assouplit sa politique monétaire lors de deux réunions consécutives. La raison principale : l’inflation est retombée sous l’objectif des 2 %, atteignant 1,7 %. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a toutefois adopté une approche prudente et n’a pas annoncé de nouvelles baisses de taux pour l’instant, anticipant un rebond de l’inflation d’ici la fin de l’année. Dans un contexte de consommation relativement faible en zone euro par rapport aux États-Unis, la BCE devra faire preuve de flexibilité afin de ne pas exacerber un ralentissement économique déjà fragile.
États-Unis : Progression des ventes au détail en septembre
Les États-Unis continuent de démontrer leur résilience économique avec une progression des ventes au détail de 0,4 % le mois dernier, dépassant les attentes des économistes, qui tablaient en moyenne sur une hausse de 0,3 %. En août, ces ventes avaient augmenté de 0,1 %. Ce chiffre reflète une consommation américaine qui reste solide, malgré une politique monétaire toujours restrictive. Plusieurs indicateurs économiques sont attendus cette semaine et la semaine prochaine, et ils influenceront la décision sur les taux d’intérêt de la Réserve fédérale, prévue début novembre.
Côté MICRO
OCEA : Visite de site confirmant une bonne exécution opérationnelle
La semaine dernière, nous avons eu l’opportunité de nous déplacer aux Sables-d’Olonne pour visiter le chantier naval. Nous détenons au sein de nos fonds et portefeuilles des obligations du constructeur de bateaux. OCEA est spécialisé dans les coques en aluminium, moins lourdes et donc plus écologiques. Ses navires sont des garde-côtes, navettes fluviales et yachts en grande partie. La société a été créé en 1987 lors du regroupement de plusieurs chantiers entre les Sables d’Olonne, Saint Nazaire, la Rochelle et Fontenay le Comte. OCEA affiche une bonne visibilité sur son carnet de commandes, jusqu’à 2028, avec la signature de gros contrats extraterritoriaux. Ceci est dû à l’expertise de ses salariés, la qualité et l’indépendance de son management.
FDJ : Révision à la hausse de ses objectifs annuels
L’opérateur français de jeux d’argent et de hasard, la FDJ, relève ses prévisions de croissance pour l’année en cours, tant en termes de chiffre d’affaires que de rentabilité. L’entreprise anticipe désormais une progression de l’activité autour de 9 %, contre 8 % précédemment prévu, et vise une marge brute d’exploitation (EBITDA) courante d’environ 25 %, contre 24,5 % estimé auparavant. Au troisième trimestre, le chiffre d’affaires s’élève à 669 millions d’euros, en hausse de 12 %. En parallèle, la FDJ attend la décision de la Commission européenne concernant un possible ajustement de la « soulte » qu’elle avait versée à l’État français lors de sa privatisation. Ce paiement, réalisé dans le but de préserver ses droits exclusifs pendant 25 ans sur l’organisation des loteries physiques et en ligne, est actuellement examiné pour déterminer si la FDJ devra compléter ce montant. Si la Commission demande un ajustement, cela pourrait avoir des implications sur les perspectives financières.
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