NEWSLETTER DU LUNDI 7 OCTOBRE 2024

Côté MACRO

USA : Des indices PMI américains stables et un marché de l’emploi solide

Aux États-Unis, l’indice PMI manufacturier reste en zone de contraction, passant de 47,9 à 47,3 entre août et septembre, légèrement au-dessus des attentes qui étaient fixées à 47. Malgré cette performance meilleure qu’attendu, l’indice demeure en dessous du seuil de 50, indiquant une contraction de l’activité. En revanche, le PMI des services reste robuste, avec un léger fléchissement de 55,7 à 55,4 sur la même période. Le marché de l’emploi a, lui, dépassé les prévisions : 254 000 emplois non-agricoles ont été créés en septembre, bien au-dessus du consensus de 140 000. Le taux de chômage a reculé à 4,1 % contre une attente de stabilité à 4,2 %. Cette résilience économique pourrait ralentir les anticipations d’une baisse des taux par la FED.

Pétrole : Hausse prix du baril sur fond de tensions géopolitiques

Après l’attaque de l’Iran contre Israël la semaine dernière, Israël a promis de riposter, ce qui pourrait affecter des sites pétroliers iraniens. En réponse, l’Iran a menacé de s’en prendre aux infrastructures pétrolières de l’Arabie saoudite, du Koweït, du Qatar, de l’Azerbaïdjan et des Émirats arabes unis, représentant ensemble environ 25 millions de barils par jour. Le Moyen-Orient produisant plus de 30 millions de barils par jour, soit plus de 30 % de la production mondiale, une telle escalade pourrait fortement perturber l’offre mondiale. En conséquence, le prix du Brent a grimpé ces derniers jours, passant de 71 à 79 euros.

 

Côté MICRO

Emeis : Hausse du taux d’occupation et réduction de la perte nette au 1er semestre

Le groupe privé d’Ehpad et de cliniques Emeis a publié ses résultats du premier semestre, affichant une perte nette de 257 millions d’euros, en baisse par rapport aux 371 millions d’euros perdus au premier semestre 2023. Cette amélioration s’explique par une hausse du taux d’occupation moyen de +2,6 points sur un an. Selon Laurent Guillot, « le taux d’occupation a progressé de 0,7 % au deuxième trimestre et de plus d’un point en juillet, avec une tendance qui s’accélère ». Par ailleurs, l’entreprise a annoncé vouloir intensifier ses cessions d’actifs, visant 1,5 milliard d’euros entre mi-2022 et fin 2025, contre 1,25 milliard prévu initialement, afin de poursuivre son désendettement.

FDJ : Vers une taxation supplémentaire des jeux d’argent

Un projet du gouvernement visant à augmenter la taxation du « produit brut des jeux » (PBJ) a récemment pesé sur l’action de la Française des Jeux (FDJ). Le prochain budget de la Sécurité sociale prévoit une hausse de la part prélevée sur le PBJ – c’est-à-dire la différence entre les mises des joueurs et les gains versés – pour l’ensemble des jeux d’argent et des paris sportifs. La FDJ, qui a investi 2,6 milliards d’euros pour acquérir Kindred, maison mère d’Unibet, cherche à réduire sa dépendance au marché français. Actuellement, près des deux tiers de la contribution de l’entreprise à l’économie nationale sont absorbés par les impôts et les prélèvements sociaux, soit un total de 4,1 milliards d’euros en 2023. Cette acquisition permettra à la FDJ de réaliser plus d’un quart de son chiffre d’affaires à l’international, contre seulement 6 % auparavant.

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